La
plaine de Pierrelaye
Autrefois, on y cultivait le seigle et la vigne et on y élevait
des moutons.
Des agriculteurs originaires pour la majeure partie de la Bretagne,
de la Mayenne et de l’Orne se fixèrent ensuite à
Pierrelaye pour y pratiquer la culture maraîchère.
Entre 1896 et 1996, c'est un siècle d'eaux usées
non traitées d'une partie de l'agglomération parisienne
qui ont été épandues sur les terres agricoles
de la plaine de Pierrelaye, ce qui a conduit, le 31 mars 2000, à
un arrêté préfectoral interdisant la production
à des fins commerciales de plantes aromatiques et de légumes
sur les terres de la plaine ayant été soumises à
l’épandage d’eaux usées brutes.
Une réflexion collective sur le devenir de la plaine et
sur la durabilité de l’agriculture en ces lieux a été
amorcée. Le SIECUEP (Syndicat Intercommunal pour l’Etude
d’une Charte d’Urbanisme et d’Environnement pour
la Plaine de Pierrelaye-Herblay-Bessancourt) a été
créé, notamment, pour revaloriser l'’image et
l’espace de la plaine.
L’objectif commun des actions menées par le SIECUEP
est "la réapropriation de la gestion de la plaine de
Bessancourt-Herblay-Pierrelaye, afin d’en faire un espace
naturel intercommunal de qualité, ouvert au public pour la
pratique d’activités de loisirs, sans pour autant remettre
en cause ni son usage traditionnellement agricole, ni la place historique
de l’eau".
La culture du maïs interrompue suite à une épidémie
due aux insectes (chrysomèle) devrait reprendre dès
2007. |