Album photos |
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Cormeilles,
ville fleurie
La participation des habitants qui fleurissent leurs jardins et
balcons et surtout le travail des agents des espaces verts ont permis
à la ville d'obtention de plusieurs distinctions départementales
et régionales : la 2e fleur en 1998 et la 3e en 2002. |
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Jumelage avec la ville de Ware
Cormeilles est jumelé depuis 2001 avec Ware, une commune
britannique dans le Hertfordshire, située à 35 km
au nord de Londres, proche de Hertford. Ville de sport et de loisirs,
la petite ville de Ware bénéficie de nombreux lieux
d'intérêts touristiques, témoins du passé.
Les liens entre Ware et Cormeilles-en-Parisis sont renoués
tous les deux ans par un acte solennel. |
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Hôtel
de Ville
Ce bâtiment qui servait autrefois de mairie-école
a été construit en 1869 par Monsieur Thibaud, bienfaiteur
de la ville, qui en a fait don à la commune.
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Notaire à Paris, Jean Victor
Thibault épousa Anne Emilie Mélanie Gabrielle
Chabrand, fille d'un important propriétaire de Cormeilles.
Il a fait don de nombreux terrains à la commune ainsi
que de sa maison de campagne. Son épouse lui avait demandé
de créer sur cette propriété de Cormeilles
un hospice nommé "Fondation Chabrand-Thibault".
Jusqu'en 1973, l'hospice était tenue par les soeurs de
Saint-Vincent de Paul. Aujourd'hui, c'est l'actuelle maison
de retraite dans la rue qui porte son nom. |
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De 1869 à 1899, la mairie occupait le 2° étage
du bâtiment, le bureau de poste et la salle de classe de l’école
municipale le 1er étage, le réfectoire de l’école,
le préau, la réserve de charbons et une cellule de
détention le rez-de-chaussée.
En 1899, le local de la Poste devient le logement du concierge.
En 1910, les locaux deviennent des bureaux pour les employés
municipaux et des salles de réunion. Tout le bâtiment
est alors occupé par l’administration municipale.
En 1985, une extension moderne est ajoutée donnant à
la mairie actuelle son aspect en L et le personnel municipal quitte
le Château Lamazière qu'il occupait depuis 1944 pour
s'y installer. |
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Eglise Saint-Martin de Cormeilles-en-Parisis
Sa construction a commencé au XIIe siècle
et elle a connu de nombreuses modification au cours des siècles.
- époque romane ou première période du gothique
(crypte, choeur)
- début 13e siècle (surélévation
du choeur et son voûtement)
- 15e siècle (nef)
- début 16e siècle (bas-côté sud du
sanctuaire).
Sa tour fortifiée fut détruite en 1359 et du fait
du sol instable, plusieurs travaux de consolidation et d'embellissement
ont été réalisés depuis le 17e siècle.
Au 19e siècle, la flèche du clocher et la façade
ouest ont été reconstruites sous la direction de l'architecte
Blondel.
De l'édifice de base, il reste deux travées de Coeur,
quelques chapitaux et la crypte de style gothique.
A l'intérieur, à noter le maître d'hotel du
XVIIe siècle représentant le Christ en
croix entouré de Saint-Pierre et Saint-Paul et un magnifique
lambris de bois du XVe siècle composé de
huit panneaux.
L'Eglise Saint-Martin est classée monument historique depuis
le 13 février 1997. |
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Château Lamazière - Musée
du Vieux Cormeilles Construite en 1804 par un anglais, Mr
Hopkins, cette demeure bourgeoise fut rachetée en 1885 par
un horloger parisien, Hyppolyte Lamazière qui lui donna en
1892 son aspect château en rajoutant trois tourelles.
Acquis par la commune en 1943, le "Chateau Lamazière"
abrite aujourd'hui un musée.
Des objets et documents évoquent l'histoire de la ville
du néolithique à nos jours et de ses habitants dont
certains d'entre eux se sont distingués :
- Louis-Jacques Mandé Daguerre, co-inventeur de la photographie
- Robert Aglae Le Cauchoix, opticien inventeur
- Henri Cazalis, médecin et poète parnassien (Jean
Lahor)
- Louis Hayet, peintre néo-impressionniste
- Philippe Kieffer, le capitaine de Frégate héros
des "Bérêts Verts".
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Musée
du Plâtre
Ce bâtiment datant du XVIII° siècle abrite le
musée du Plâtre. On peut y voir des gypses de diverses
provenance, des panneaux sur l'histoire du plâtre, des objets
en plâtre et les outils des plâtriers. L'atelier de
mémoire recueille la mémoire cormeillaise et plâtrière
auprès des anciens. Des rencontres régulières
y sont organisées pour échanger des souvenirs et des
témoignages. Le musée organise également un
atelier du Plâtre avec initiation au moulage, peinture et
patines sur plâtre. |
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Carrière
de gypse de Cormeilles-en-Parisis
Utilisé par l'homme pour la fabrication du plâtre,
l'usage du gypse était déjà connu à
l'époque gallo-romaine. Au Moyen-Age, puis sous l'Ancien
Régime, l'habitat local fît largement appel au plâtre.
Les petites carrières et plâtrières dans le
Parisis furent nombreuses mais fonctionnaient de manière
intermittente.
En 1773, la famille Lambert achète une parcelle de terre
et obtient l’autorisation d’ouvrir une carrière
à plâtre. En 1822, Pierre Etienne Lambert donne un
véritable impulsion à cette exploitation et la vie
ouvrière de la commune est rythmée par l’activité
liée à l’extraction du plâtre. Elle connaît
un véritable essor en 1878 avec Hilaire Lambert (renommée
des "Plâtres de Paris"). En 1899, les usines et
la carrière employaient 300 ouvriers.
A partir de 1930, elle fut la seule carrière de France,
par l'extraction des matières premières du flanc de
la colline, à pouvoir alimenter à la fois la fabrication
du plâtre, de la chaux, des briques et du ciment.
Le besoin en main d'oeuvre nécessita jusqu'à 600
personnes venues d'origines diverses installées avec leurs
familles dans le "Quartier de la Carrière", très
actif à l'époque. Désertées, ces cités
ouvrières ont été démolies en 1994.
Témoin majeur de la géologie du Bassin Parisien,
la carrière de Cormeilles-en-Parisis est la plus grande carrière
de gypse à ciel ouvert d’Europe avec une superficie
de 130 hectares pour une hauteur de 100 mètres.
En 1987, les parties Est et Ouest ont été remblayées
et plus de 100 000 arbres ont été replantés.
Son activité devrait s'arrêter en 2015, pour devenir
à terme un immense parc. |
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La
vigne à Cormeilles
Cormeilles était à l'époque un village agricole
où l'on produisait du vin de renommée. Au XVème
siècle, son vin blanc était vendu et exporté
principalement en Normandie, en Picardie et en Artois. L'arrivée
des vins venus du sud via le chemin de fer et le Phylloxéra
annoncent la fin de l'histoire du vin sur la butte de Cormeilles.
Si en 1900, la vigne occupe une surface de 215 hectares, il n'en
restera que 2 hectares en 1924. Le vignoble sera remplacé
petit à petit par des cultures céréalières
ou maraîchères. |
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Le
chemin de fer à Cormeilles
L'arrivée du chemin de fer en 1892 favorisa l'arrivée
de nombreux parisiens qui s'instalent dans la commune, attirés
par le charme de la campagne.
La voie de chemin de fer coupant la commune en deux moitiés
égales, créait une véritable scission dans
le paysage municipal, le Sud restant agricole, alors que le Nord,
comprenant le vieux village, se développait et s’urbanisait. |
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Louis-Jacques
Mandé Daguerre
Co-inventeur avec Nicéphore
Niépce de la photographie, Louis-Jacques Mandé Daguerre
est né le 18 novembre 1787 au n° 105 de la rue Gabriel
Péri et est décédé le 10 juillet 1851
à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne).
Il connut son premier succès
grâce au Diorama, un spectacle conçu avec son associé
Charles Marie Bouton en 1822. Il s'agissait de très grandes
toiles translucides peintes en trompe-l'œil, animées
par des effets d'éclairage variés pour donner aux
spectateurs une illusion de réalité.
Intéressé par
les recherches de Niépce sur la capture des images, il le
contacte en 1827 et les deux hommes signent un contrat d'association
en 1829 qui avait pour but d'améliorer le procédé
de Niépce par les perfectionnements que Daguerre y apporterait.
Après le décès
de Niépce, en 1833, il poursuit ses recherches et trouve
un procédé en 1835, qui permet d'obtenir une image
nette après une heure d'exposition. En 1837, il lance le
daguerréotype, sans que le nom de Niépce y soit associé
qui connut un immense succès dans le monde entier pendant
une dizaine d'années, avant d'être détrôné
par d'autres procédés. |
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Hommage
à Daguerre
timbrifié en 1939 à l'occasion du
centenaire de la photographie |
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Daguerre, peintre
Sa contribution à l’invention
de la photographie a presque éclipsé son activité
de peintre.
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Toile de 1814 acquise par le Musée
du Louvre en 1814 : "Intérieur d'une chapelle
de l'église des Feuillants à Paris" |
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Toile de 1824 acquise par
le FRAM de Haute Normandie en 2004 : "Intérieur
de Rosslyn Chapel" |
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Commandant Philippe Kieffer
Né le 24 octobre 1899 à Port aux Princes (Haïti),
le capitaine de Frégate Philippe Kieffer s'est retiré
en 1950 à Cormeilles jusqu'à son décès
le 20 novembre 1962. Il a été inhumé à
Grandcamp dans le Calvados.
Héros des "Bérets Verts", il s'est illustré,
entre autres, le 6 juin 1944, lors de l'opération Overlord.
A la tête du seul commando français débarqué
en normandie, il avait pour mission, avec ses 177 hommes, de s'emparer
du casino de Ouistreham où les allemands avaient installé
un point d'appui redoutable.
"Nous étions Français et formions le commando
le plus mordant qu'on pût voir. Et nous étions fiers
d'être les premiers à revenir en France", écrira
Kieffer dans ses mémoires.
En 1973, son éphigie est gravée
sur un timbre honorant les Commandos F.F.L. |
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Maison
natale de Robert Aglaë Cauchoix
Cette demeure faisait partie des bâtiments de l'ancien "Hôtel
de la Prévoté" au XVI° siècle et au
XVII° siècle. C'est ici qu'est né le 24 avril
1776 l'opticien Robert Aglaë Cauchoix à l'origine de
nombreuses inventions. Il sera le créateur des trois plus
grands télescopes de son temps (0,30 mètre, pour l'astronome
amateur anglais James South en 1829 - 0,33 m pour Edward Cooper
en 1831 - 0,30 m en 1833 pour une lunette offerte par le duc de
Northumberland à l’observatoire de Cambridge). Il réalisera
notamment pour Nicolas Fortin un sphéromètre permettant
de connaître avec précision la focale d'une lentille. |
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Louis Hayet (peintre néo-impressionniste)
Considéré comme un des meilleurs peintres divisionnistes,
Louis Hayet est né en 1864 à Pontoise. Il s'est installé
à Cormeilles-en-Parisis rue des Glaises en 1929 avec sa compagne
Charlotte Meister et y est décédé en 1940.
Elève de Camille Pissarro, ami de Lucien Pissaro, de Signac
et de Seurat, Louis Hayet a produit quelques chefs d'oeuvre de la
peinture divisionniste notamment "Place de la Concorde"
en 1888 ou "Le Cirque". |
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Henri
Cazalis
Ce médecin français est né à Cormeilles-en-Parisis
en 1840 et est décédé en 1909. Il fut un poète
symboliste sous le pseudonyme de Jean Caselli et surtout sous celui
de Jean Lahor. Il est notamment l’auteur du recueil "L’Illusion",
publié en 1875, du recueil "Les quatrains d'Al-Ghazali"
et l’auteur de L’Art nouveau. Il fut par ailleurs, avec
Sully Prudhomme, à l’initiative de la création,
en 1901, de la SPPEF (Société pour la Protection des
Paysages et de l’Esthétique de la France). |
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Fort de Cormeilles Construit par le Général
Raymond Séré de Rivières, chef du service du
génie de l'Armée, cet ouvrage fortifié fut
achevé en 1878.
Il avait pour mission de défendre la capitale contre un
nouveau siège éventuel de Paris en coupant le passage
d'ennemis dans la Vallée de Montmorency.
Lors du 1er conflit mondial, il sert de dépôt, et
de batterie anti-aérienne contre les Zeppelins venus bombarder
Paris.
Pendant la 2ème guerre mondiale, il est occupé par
les allemands et sert de dépôt de munitions pour la
Kriegsmarine.
Libéré par les FFI de la région, le fort
est utilisé comme prison pour les collaborateurs, les trafiquants
du marché noir et les prisonniers de guerre. Le dernier officier
allemand quitte le lieu en 1955, et la prison ferme en 1956.
En 1957, l'armée s'en sert comme lieu de garnison pour
un régiment d'infanterie de marine.
Il devient un centre d'entrainement pour les commandos en 1967
et est utilisé entre 1985 et 1995 par les officiers de réserve.
En 1997, le Ministère de la Défense le vend au Conseil
Régional d'Ile-de-France.
L'Agence Régionale pour les Espaces Verts a confié
sa gestion à l'association "Les amis du Fort de Cormeilles"
qui le restaure et le fait visiter. |
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Parc
Schlumberger
Cette propriété de huit hectares appartenait à
Guy Patin, doyen de la faculté de médecine.
La famille Schlumberger a racheté le domaine et vendu la
plus grande partie de ses jardins en 1977 au Département
du Val d'Oise.
Depuis 2002, le parc est ouvert au public.
Malgré les dégâts de la tempête de décembre
1999 (le parc a perdu plus de 400 arbres), on y recense encore 27
essences d'arbres dont certains sont plus que centenaires.
Lieu propice à la promenade, il offre une splendide vue
sur Paris. On y trouve également une aire de jeux spécialement
destinée aux enfants. |
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Fontaine
et lavoir du Chenêt
La Fontaine et le lavoir du Chenêt sont situés Place
Cauchoix, dans la rue Gonze.
Le nom de la Fontaine est dérivé du mot Chesnaye,
qui signifie lieu où pousse le chêne.
Mentionnée comme bien communal en 1518, la fontaine du Chenêt
avait un débit très important. Elle alimentait en
eau un lavoir municipal et un abreuvoir à bestiaux construit
par René de Longueil, Seigneur de Maisons (Maisons-Laffitte).
Cet endroit a été entièrement modifié
en 1973 et l'abreuvoir a été démoli. |
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Le
syndicat d'initiative
Un accueil chaleureux vous y est réservé pour obtenir
toutes les informations sur la commune de Cormeilles et son histoire
et sur les villes voisines.
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Le
marché couvert
Le marché est ouvert le mercredi matin
et le samedi matin. |
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Ballade
dans Cormeilles |
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de musique > |
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Le haut
de la rue Gabriel Péri > |
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