En 1963, Johnny Hallyday désire avoir son propre groupe plutôt que d’employer des musiciens de studio. Avec Bobbie Clarke, son batteur au sein des “Golden Stars”, et avec Lee Halliday et Eddy Vartan, ils se rendent aux Etats-Unis à la recherche d’un guitariste et d’un bassiste. Dans une boîte de New York, le “Trudi Heller”, se produisent les “Fire-Liters” avec Joey Greco et Raph Dipettro. Deux morceaux plus tard, Johnny est aux anges, car ”les gars que nous cherchions depuis si longtemps étaient là”. Au petit jour, dans un modeste café de Greenwich Village, l'accord se fait, et, en décembre 1963, les deux musiciens, fous de joie, débarquent en France.
Johnny crée avec eux le “meilleur orchestre” qu'il a jamais eu au cours de sa jeune carrière : “Joey and The Showmen”. Joey Greco, exceptionnel guitariste de rock & roll en devient le leader. En Janvier 1964, répétitions et travail en studio pour une mise au point parfaite du groupe avec deux amplificateurs Fender Showman blonde (les plus puissants à l'époque) et une Fender Stratocaster Sunburst offerte à Joey par Johnny. Ils enregistrent une trentaine de titres en studio avec Hallyday.
Les Showmen aujourd'hui
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JOEY GRECO AND THE SHOWMEN
avec
Joey Greco, Bobbie Clarke, Chris Evans
Johnny sait que le citoyen Jean-Philippe Smet doit bientôt faire son service militaire à Offenbourg, en Allemagne. Ayant peur d'être oublié d'ici la fin de son temps d'armée, Johnny va mettre le paquet pour marquer
les esprits.
Avec “Joey and the Showmen”, Il va tout d'abord faire l'Olympia du 15 février au 30 mars 1964, et surtout enregistrer quelques jours avant de partir ”Johnny, Reviens ! Les rocks les plus terribles”, certainement le plus grand album de rock & roll français. Au verso de la pochette de l'album, Johnny Hallyday écrira à propos de Joey : “J'ai exigé qu'il exécute les douze solos de guitare dans ce disque, pour que ceux qui aiment la guitare rock puisse l'apprécier au maximum, (...), il joue agressivement comme s'il boxait un adversaire invisible et c'est justement cette qualité qui donne à sa musique un véritable punch, punch nécessaire pour faire du vrai Rock'n'roll”.
L'appel sous les drapeaux du chanteur, le 8 mai 1964, (pour dix-huit mois), scelle la fin du groupe “Joey and the Showmen”
